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Firstage propose aux clients du luxe d’acheter autrement

Publié le par Journal du Luxe

Créée il y a 4 ans, Firstage est une jeune startup spécialisée dans le conseil, la production et la diffusion de contenus audiovisuels et digitaux. Portée par Vincent POELAERT, l’entreprise compte aujourd’hui plus de 500 réalisations à son actif à destination de 90 références prestigieuses telles qu’Azzaro ou Givaudan.

Rencontre avec Vincent POELAERT qui exposera son concept de vidéo interactive sur le Salon du luxe Paris 2016. Un concept d’ores et déjà reconnu par le trophée Vénus récompensant l’innovation en Stratégie et Publicité Digitales.

Journal du luxe : La création d’une entreprise est souvent le fruit de l’histoire de son fondateur, quelle est la vôtre ?

Vincent POELAERT : L’histoire de Firstage est assez simple. J’ai toujours été passionné par la publicité mode et luxe et j’ai choisi d’en faire mon métier. J’ai d’abord suivi une formation « Production audiovisuelle » à l’École Supérieure de Réalisation Audiovisuelle (ESRA). J’ai ainsi pu parfaire mes armes en ce qui concerne la stratégie média et le conseil à la clientèle.

Par la suite j’ai décidé de créer ma propre société de conseil en communication audiovisuelle et digitale pour les entreprises il y 4 ans. Firstage était né.

Journal du luxe : Pourquoi vous êtes-vous spécialisé dans le conseil en communication des entreprises uniquement ?

Vincent POELAERT : J’avais des compétences en publicité et évènementiel et ma compagne en production digitale et audiovisuelle. Nous nous sommes rendus compte que très peu de sociétés proposaient un service de conseil et de production aux startup, TPE et PME.

« Je suis passionné par la « belle communication », la communication haut de gamme »

Nous proposons aujourd’hui un service tout en un à nos clients, allant du conseil à la diffusion en passant par la production de contenus audiovisuels.

Nous intervenons sur trois secteurs, à savoir le secteur mode et luxe, l’évènementiel d’entreprise ou institutionnel. Nous produisons également des films corporate et institutionnels visant à promouvoir une image de marque par le biais du branding, d’interviews et de testimonials clients.

Journal du luxe : Comment Firstage se démarque-t-elle des autres agences audiovisuelles ?

Vincent POELAERT : Outre le fait que nous fournissons un service de production et de diffusion de contenus audiovisuels aux entreprises, nous avons développé un système innovant de vidéo interactive.

« Les publicités deviennent cliquables »

L’objectif de ce concept est de rendre les publicités cliquables. Je m’explique, si une cliente visionne une vidéo d’un défilé et qu’elle est intéressée par une robe, il lui est par la suite difficile de la retrouver sur la toile.

Grâce à la vidéo interactive elle aura la possibilité de cliquer sur une robe qui l’intéresse. Une fenêtre pop-up s’affiche ensuite sur son écran avec la taille et le prix du produit. Elle aura la possibilité d’ajouter l’article dans son panier d’achat.

Nous cherchons également à nous démarquer par la qualité de l’image de nos vidéos, on ne sous-traite pas. Firstage comprend aujourd’hui 5 collaborateurs employés à temps plein et 5 intermittents.

« Faire évoluer le contenu au fil des années »

Nous prônons l’esprit startup. Nous nous questionnons quotidiennement sur les nouvelles technologies, sur comment adapter la vidéo à l’air du temps. On ne produit pas seulement le contenu, on va le faire évoluer au fil des années.

Pour nous tenir au courant des avancées technologiques, nous participons à de nombreux salons audiovisuel, informatique ou d’objets connectés. Nous sommes aussi abonnés à plusieurs revues en rapport avec notre activité.

Journal du luxe : Comment conseillez et accompagnez-vous les marques de luxe dans leur stratégie de communication audiovisuelle et digitale ?

Vincent POELAERT : Nous travaillons en adéquation avec les chargés de communication des entreprises pour faire ressortir l’histoire de l’entreprise.

Le Luxe est en train de se transformer. Les marques ont toujours cherché à mettre en avant l’âme d’un produit. Depuis l’arrivée du digital, nous nous questionnons constamment sur les moyens à mettre en place pour lier l’artisanat du luxe et l’âme d’un produit aux nouvelles technologies.

« Le Luxe est en train de se transformer »

Pour les grandes marques de luxe il n’est pas nécessaire de rappeler qui elles sont, une simple signature suffit. Elle doivent se questionner sur comment faire ressortir l’âme de leur produit.

Inversement, pour une startup, l’objectif sera davantage de présenter pourquoi elle a créé ce produit et comment elle se démarque de ses concurrents.

Journal du luxe : Vous vous présenterez comme l’une des pépites sur le Salon du Luxe Paris 2016, qu’attendez vous de cet évènement ?

Vincent POELAERT : Le Salon du Luxe nous a séduit pour deux raisons principales. D’une part, je pense qu’il est bénéfique pour toute entreprise de se présenter sur un évènement ayant acquis une notoriété importante. La première édition du Salon l’an dernier avait d’ores et déjà réuni les décideurs les plus influents de l’univers du luxe.

Le Salon est aussi axé sur l’innovation et les nouvelles technologies digitales dans le domaine du luxe. Nous allons donc amener notre pierre à l’édifice en présentant notre outil de vidéo interactive. L’objectif est de faire savoir aux marques que le digital dispose d’outils innovants permettant à leur clients de consommer autrement.

Journal du luxe : Pour conclure, quel est votre « Luxe » à vous ?

Vincent POELAERT : Mon Luxe à moi c’est de réussir à faire gagner du temps à mes clients. Le must du Luxe c’est quand nous parvenons à partager ce temps dégagé avec eux.

Plus d’informations au sujet de Firstage sur son site internet.

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