L’art peut-il servir à penser le luxe de demain?

Publié le par Journal du Luxe

L’art peut-il servir à penser le monde de demain ? Plusieurs artistes répondront chacun à leur manière à cette question sur le Salon du luxe Paris lors d’une discussion ouverte drivée par Julien Tauvel (Imprudence). Richard Orlinski, à sa manière, répondra également à ces questions.

Mathias Kiss, à la croisée de l’artisanat, de l’art et du luxe

Né d’une mère restauratrice de tableaux et d’un père qui créait des pianos en plexiglas, Mathias Kiss, artiste et designer, commence sa carrière comme peintre-vitrier avant de passer 15 ans sur des chantiers de rénovation de monuments historiques. C’est à ce moment-là qu’il développe son savoir-faire artisanal et entame une réflexion sur la rencontre du passé et du futur, de l’artisanat et de l’art contemporain.

Cet artiste qui veut « secouer les arts décoratifs du XXIe siècle » ouvre en 2002 son propre atelier d’art décoratifs, Attilalou, et réalise par ce biais des décors intérieurs pour des particuliers ou des Maisons du secteur du luxe (Hermès, Boucheron, Kenzo…).

« Quid du luxe dans 10 ans ?« , c’est la question qui lui sera posée le 11 juillet prochain.

Léo Caillard brouille les pistes, entre passé et présent

Après un baccalauréat scientifique et un début d’études de physique, Léo Caillard décide de s’adonner à sa passion, la photographie. Ce jeune artiste photographe de 32 ans aime faire se rencontrer différentes époques au sein d’une même œuvre.

L’humour est au cœur même du travail de cet artiste qui aime surprendre et étonner les spectateurs, comme lorsqu’il déguise les statues du Louvre en hipster ou imagine le musée du futur.

Léo Caillard sera également invité à imaginer le luxe dans 10 ans à l’occasion du Salon du luxe Paris 2017.

Suong-Mai Dang imagine les magasins de demain

Suong-Mai Dang est directrice de la création de Malherbe Design, une agence de création de retail design indépendante fondée par Hubert de Malherbe. Formée au design à l’institut européen du design (IED). Suong-Mai imagine et crée de nouveaux espaces et stratégies créatives, entre l’Asie et l’Europe, pour des clients tels que Dior, Vuitton ou encore Kenzo.

En utilisant les moyens mis à disposition par l’art et l’architecture, elle révèle la personnalité des marques en créant pour elles des espaces de vente uniques, en accord avec leurs imaginaires.

Comment l’art permet-il d’imaginer le monde, et donc le luxe de demain ? Comment les artistes peuvent-ils mettre leur vision au service de la création du futur du luxe ?

Mathias Kiss, Léo Caillard et Suong-Mai Dang seront présents sur le Salon du luxe Paris 2017 pour une table ronde autour de la question « Quid du luxe dans 10 ans? ».                     Ils seront rejoints par Julien Tauvel (Imprudence), Fanny Vielajus (Let’s Be) et Monika Bielskyte (All Future Everything).

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