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“La RSE est une opportunité, pas une problématique” – Victoire Satto, The Good Goods.

Publié le par Journal du Luxe

Pour la nouvelle édition – 100% online – du Salon du Luxe Paris, Victoire Satto, co-fondatrice du média mode et lifestyle éco-responsable The Good Goods, revient sur l’équation durable du luxe, entre humilité de marque, capacité d’information et partage de data.

The Good Goods, genèse d’un média

C’est à la suite de ses études de médecine que Victoire Satto a souhaité en savoir plus sur l’impact humain et environnemental de l’industrie vestimentaire. « Personne ne vulgarisait les informations, que ce soit pour le public ou le business ! » a t-elle alors observé, tout en notant le décalage entre les aspirations de transparence des nouvelles générations et l’opacité du secteur de la mode. « L’offre était massive mais insatisfaisante, constate t-elle. Il y avait une perte d’expression de soi : les consommateurs étaient en quête de mode éthique, plus engagée, mais frustrés du fait de l’incompréhension associée à la certification ». The Good Goods, premier média entièrement dédié à la mode responsable, était né.

Au moment du lancement, Victoire Satto évoque un premier accueil “mi-curieux, mi apeuré” de la part des professionnels du secteur. “Bien souvent la première réaction des entreprises quand on leur parle de RSE, est un peu punitive, structurée par la peur de se faire taper sur les doigts et de se voir taxé de greenwashing” explique t-elle. “La RSE est une opportunité, pas une problématique !” précise t-elle, tout en soulignant la place de forecaster de l’industrie de la mode dans cette transition.

La science au service de la durabilité

Pour accompagner leurs efforts environnementaux, les marques peuvent compter sur les apports de la science. Si cette dernière a un rôle-clé à jouer dans l’amélioration des pratiques des maisons, les indicateurs de performance, s’ils sont mis à disposition libre du consommateur, peuvent s’inscrire comme des vecteurs d’éducation et de démystification. Dans cette optique, “le consommateur informé dispose alors d’une meilleure propension à devenir un ambassadeur de marque” indique Victoire Satto. « C’est une autre manière de rentrer en contact avec les consommateurs que de créer de l’engagement, de montrer que la marque dispose d’un rôle d’éducation, de vulgarisation des connaissances, précice t-elle. C’est une preuve d’humilité : cela montre que la marque avance en même temps que le consommateur. »

L’intégralité de l’intervention de Victoire Satto est à découvrir en vidéo et en exclusivité sur le site du Salon du Luxe Paris

par Journal du Luxe