Les passages marquants du webinar sur le futur de la communication de luxe.

Quels défis doivent relever la communication de luxe en 2021 et pour les mois à venir ? Nouveaux engagements, essor de la cancel culture, captation du public chinois, métaverse et inventivité numérique... Autant de challenges qui attendent les marques et les agences.

Un casting trois étoiles réuni autour de la communication.

Après des derniers mois pandémiques à repenser les manières de capter l’attention du client, le Journal du Luxe, en collaboration avec CBNews, la Paris School of Luxury et en partenariat avec Les Echos – Le Parisien Medias, a dédié son dernier webinar au futur de la communication dans le secteur du Luxe. Résultat ? Plus de 2.400 inscrits à vouloir assister à cette table ronde inédite qui a réuni Corinne Mrejen, Directrice générale du groupe Les Echos - Le Parisien, Delphine De Canecaude, Présidente de BETC Etoile Rouge, Julia Layani et Elise Goldfarb, Co-fondatrices de l’agence Elise & Julia, et Alexandre Dray, Directeur général adjoint et en charge des stratégies de Publicis La Maison.

L'occasion, également, de découvrir le témoignage inédit d'Antoine Arnault, Image et Environnement du groupe LVMH, interrogé par Eric Briones, Directeur Général du Journal du Luxe, durant un entretien exclusif de 30 minutes. 

Quand la com' s'engage.

Si tous les participants se sont accordés sur la nécessité de communiquer autour de leurs engagements, les avis divergent lorsqu’il s’agit de placer le curseur sur l’authenticité de cette transparence. Pour Corinne Mrejen, l’importance est d’être dans le "working progress" sans oublier que "l’engagement des entreprises est une opportunité d’enrichir leur récit de marque". Une vision nuancée par Julia Layani et Elise Goldfarb : le luxe, comme de nombreuses industries, peut avoir tendance à idéaliser leurs actions pour l’image. Afin de remédier à ce problème, la solution serait de remanier les équipes en interne pour être sûr que la communication autour de l’engagement soit réalisée par des personnes concernées et dans une démarche produit réellement militante. Delphine De Canecaude rejoint cette position, cette fois-ci par rapport à la cancel culture. "Nous pouvons éviter les bad buzz s'il y a une diversité dans les équipes" affirme-t-elle. Alors que le débat se veut riche et intense tant dans l’espace commentaires des participants qu’au sein de la table ronde, Alexandre Dray appuie quand à lui l’importance de la conscience de l’héritage de marque dans le but d’éviter de communiquer "sur des choses qui ne nous ressemblent pas".

Communiquer en Chine.

Bien que la question environnementale et sociale soit une réflexion prédominante dans la communication de luxe, l’aspect culturel du pays est un des grands défis du secteur. Après un webinar entièrement dédié au Big Bang Chinois, Eric Briones a tenu à recueillir l’avis des invités présents sur ce marché. Pays dominant dans l’industrie mais dominé par sa politique, le thème de la Chine a suscité bon nombre de réactions. "Une agence doit être capable de faire passer un message entendable à différentes cultures" affirme Delphine De Canecaude, suivie par Alexandre Dray, expliquant que "la communication en Chine doit savoir s’adapter à son audience". Des propos contrastés par la forte prise de position de Julia Layani et Elise Goldfarb envers la cause Ouïghours. Si les deux Co-fondatrices de leur agence refusent de travailler avec des marques n’ayant pas ces mêmes valeurs, elles regrettent que le luxe ne se donne pas plus les moyens de "s’associer et de changer les choses".

Le métaverse : futur du luxe ?

La période pandémique a agi comme une bombe de créativité digitale pour les marques. Loin de leurs clients, les maisons n’ont cessé de s’amuser avec l’univers numérique et continue aujourd'hui sur cette voie au vu du retour positif de leur public. Tels des artistes, les agences participent à l’implantation du luxe dans les séries, les biopics, le gaming et les expériences digitales : des concepts dont raffolent les jeunes générations. Si l’industrie met le pied dans une dimension parallèle et jamais établie, le métaverse, pouvant se décrire comme un monde virtuel fictif, "peut amener un luxe beaucoup plus inclusif" pour Alexandre Dray. Un pas vers l’inconnu digital, vecteur de nouvelles réflexions pour ces experts de la communication. "Les marques vont devoir se poser la question de l’utilité des métaverses" indique Delphine De Canecaude. La notion de valeur des produits dans cette sphère numérique en est l’exemple.

Retrouvez l’intégralité du webinar « Quel futur pour la Com' Luxe ? » juste ici.

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