
Alaïa dévoile une collection de 40 pièces vintage à Paris
Publié le par Journal du Luxe
Le couturier avait découvert qu’à cette adresse la jeune Jeanne-Antoinette Poisson, future marquise de Pompadour, avait reçu « un enseignement en arts d’agrément ». La collection est donc un hommage à la favorite de Louis XV, pleine de références au 18e siècle.

« C’est un moyen de montrer un autre aspect d’Azzedine Alaïa, que les gens connaissent moins », commente Olivier Saillard, soulignant le caractère « plus léger, fantaisiste, plus divertissant » de cette collection, au style frais et à la palette évoquant des sorbets.
Intitulée « L’alchimie secrète d’une collection », l’exposition présente jusqu’en janvier 2019 une quarantaine de silhouettes: robes, tailleurs et jupes longues ajustées avec des bords volantés, robes blanches en broderies anglaises, ensembles en cuir noir perforé, longues chemises rayées, et les robes en maille stretch qui ont fait la renommée d’Alaïa.
L’association Azzedine Alaïa, sous la houlette du compagnon du couturier, l’artiste allemand Christoph von Weyhe, et son amie, la galeriste italienne Carla Sozzani, organise désormais des expositions deux fois par an, à chaque saison de haute couture.
La précédente, de janvier à juin, était un hommage au couturier disparu en novembre 2017 à 82 ans, et ne présentait quasiment que des robes noires et blanches.
Azzedine Alaïa, en plus de conserver ses propres créations, a aussi collectionné celles d’autres grands couturiers, constituant un véritable musée de la mode, dont l’inventaire va nécessiter un travail titanesque, selon Olivier Saillard, ancien directeur du Palais Galliera.
« L’alchimie secrète d’une collection », 18 rue de la Verrerie, Paris 4e, 2 juillet – 6 janvier 2019.
