Clash Balenciaga et Kardashian ou la sinisation des égéries occidentales.

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On ne s'ennuie jamais dans le monde du luxe. Après le scandale Kanye West, Alessandro Michele qui quitte brutalement Gucci, l'affaire Balenciaga, Choc Z en Chine... ce soir au CEW France, il sera question de l'usure des influenceurs, la fameuse "Influence Fatigue". Pourtant, un autre phénomène secoue actuellement la planète luxe. Il s'agit du clash entre Kim Kardashian et la maison Balenciaga, suite à sa dernière campagne jugée "scandaleuse", mettant en scène des enfants avec des ours en peluche problématiques, qui a cassé internet malgré-elle.

La réaction de la "Balenciaga Queen", alias Kim Kardashian, ne s'est pas fait attendre : "Je suis restée silencieuse ces derniers jours, non pas parce que je n'ai pas été dégoûtée et indignée par les récentes campagnes de Balenciaga, mais parce que je voulais avoir l'occasion de parler à leur équipe pour comprendre par moi-même comment cela a pu arriver. En tant que mère de quatre enfants, j'ai été choquée par ces images troublantes. [...] Quant à mon avenir avec Balenciaga, je suis en train de réévaluer ma relation avec la marque, en me basant sur leur volonté d'accepter la responsabilité de quelque chose qui n'aurait jamais dû se produire - et les actions que j'attends d'eux pour protéger les enfants".
Même si l'égérie ne ferme pas totalement la porte à de futures collaborations avec la marque, le clash est consommé et c'est un moment historique dans le monde opaque des ambassadeurs de marque en occident.

Les égéries font entendre leurs voix.

Ces icônes richement rémunérées, ne sont plus les "grandes muettes" face aux scandales qui frappent les marques, leur silence n'est en effet plus garanti, malgré des contrats toujours plus contraignants.
Le phénomène est nouveau en occident, mais il date de 2018 en Chine avec la douloureuse affaire Dolce & Gabbana dont la marque ne s'est toujours pas totalement remise. Rappelez-vous cette publicité qui mettait en scène une jeune femme chinoise maladroite en train de tenter de manger une pizza avec des baguettes, aggravée par les commentaires racistes de Stefano Gabbana. Les lanceurs d'alerte du scandale avaient été les ambassadeurs chinois D&G eux-mêmes et le phénomène a touché d'autres marques, en particulier sur la question de Taïwan ou des Ouïghours (Coach, Versace, Givenchy, Burberry...).
Les retournements des égéries chinoises contre leurs sponsors sont légion, avec le divorce Kardashian & Balenciaga voyons-nous la sinisation des égéries occidentales...? À suivre.

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