Vacheron Constantin célèbre Les Aérostiers

Publié le par Journal du Luxe

Présentée en début d’année au Salon International de la Haute Horlogerie de Genève, la nouvelle collection de montres automatiques Les Métiers d’Art de la Maison Vacheron Constantin met à l’honneur une thématique aussi inédite que méconnue : l’aérostation.

 

Il était une fois Les Aérostiers

Produite en édition limitée, la série Les Métiers d’Art Les Aérostiers évoque les premiers vols effectués en ballon à air chaud à la fin du 18ème siècle. Les lieux et les dates d’envol ont ainsi inspiré les dénominations des cinq modèles qui composent la collection : Paris 1783, Paris 1784, Versailles 1783, Bordeaux 1784 et Bagnols 1785.

A travers cette saga aérienne, Vacheron Constantin rend hommage à une période avant-gardiste de l’histoire et à un métier d’exception, celui de pilote de montgolfière.

 

A la redécouverte des métiers d’art

Pour donner corps à ces nouvelles créations, la plus ancienne maison d’horlogerie a fait appel à des savoir-faire inédits.

Les Maîtres-Graveurs de la Manufacture se sont en effet appliqués à miniaturiser les moindres détails ornementaux des ballons d’origine à travers un travail de micro sculpte. Ce procédé de haute précision, dit de « ramolayage », permet de moduler la matière en plusieurs dimensions et de dégager les volumes du sujet sur l’or jaune 18 carats du cadran. Trois semaines sont nécessaires à la réalisation de chaque montgolfière.

La série Les Aérostiers a également été l’occasion de mettre en avant une technique artisanale peu commune, celle de l’émail plique-à-jour. Utilisé pour la première fois par la maison, ce procédé complexe, tant dans sa maitrise que dans la fragilité de la matière, confère à l’arrière-plan du cadran un rendu translucide à la manière des vitraux. Cette transparence et ce jeu de lumière – azur, bleu foncé, turquoise, marron ou grenat selon le modèle – permettent d’accentuer encore davantage le rendu tridimensionnel.

Enfin, l’un des défis des Maîtres-Horlogers fût d’intégrer une lecture du temps qui soit à la fois techniquement et harmonieusement compatible. Vacheron Constantin, reconnu pour ses procédés de visualisation originaux, a ici opté pour un calibre 2460 G4/1 rythmant quatre disques, deux traînants et deux sautants. La lecture de l’heure, des minutes, de la date et du jour de la semaine s’effectue donc au sein de quatre guichets situés aux extrémités du cadran, d’un diamètre de 40 millimètres. Cet affichage périphérique, sans aiguilles, vient encadrer le travail de gravure et assure l’équilibre de la composition.

 

Vacheron Constantin, entre histoire et innovation

Ce n’est pas la première fois que la Maison de haute horlogerie déploie son savoir-faire au service d’histoires fortes, la ligne Les Métiers d’Art s’attachant à mettre en valeur des techniques de création artisanales rares.

La série Villes Lumières de la marque reproduit ainsi la cartographie des illuminations nocturnes de grandes villes telles que Paris, Genève, New York ou encore Pékin. Pour recréer ces vues du ciel étonnantes de réalisme, Vacheron Constantin a allié l’émail Grand Feu champlevé à une technique inédite, celle de la pose à la main de poudres d’or, de platine, de perle et de diamant.

La série Mécaniques Ajourées célèbre quant à elle le design architectural des grandes gares européennes lors de la révolution industrielle, repoussant les limites techniques de la gravure main et du squelettage cher à la Maison.

Autre exemple, la série Elégance Sartoriale évoque les impressions textiles du vestiaire masculin. Là encore, un procédé unique de gravure par microsillons, obtenu au terme d’un long travail de recherche et de développement, permet de reproduire le tissage propre au motif chevron ou à la rayure tennis et de l’intégrer notamment dans au sein de modèles originaux en or rose.

A l’heure où le marché horloger suisse reprend sa croissance, il y a fort à parier que les Maitres-Artisans Horlogers aient encore de nombreux savoir-faire à nous faire découvrir, et autant de belles histoires à raconter.

par Journal du Luxe