Ces objets cultes qui font l’identité des grandes maisons de luxe
Publié le par Anaïs Clavell
Ils sont l’empreinte d’un style et le symbole d’un héritage. Des pièces emblématiques grâce auxquelles les maisons de luxe ont bâti leur légende. D’un sac à une montre, en passant par un vêtement iconique, ils incarnent une vision du luxe où l’objet devient un vecteur d’identité autant qu’un marqueur culturel. À l’heure où les marques cherchent à se réinventer, ces créations demeurent des repères essentiels dans leur discours de marque. Focus sur ces objets cultes.
Le sac Kelly d’Hermès
Créé en 1935 sous le nom de "petit sac pour dames à courroies", le modèle est rebaptisé "Kelly" en 1977, en référence à l’actrice et princesse Grace Kelly, qui avait contribué à le faire connaître dans les années 1950. Entièrement fabriqué à la main, il s’inscrit dans la tradition artisanale de la maison Hermès. Aujourd’hui, c’est l’un des rares produits de luxe dont le prix d’occasion peut dépasser celui du neuf.
La montre Reverso de Jaeger-LeCoultre
Créée en 1931, la Reverso répond à une demande de joueurs de polo britanniques souhaitant protéger leur montre pendant les matchs. Son boîtier réversible devient rapidement un élément distinctif. Inspirée du style art déco, la Reverso reste l’un des modèles emblématiques de Jaeger-LeCoultre et figure parmi les pièces les plus identifiables de l’horlogerie haut de gamme.
Le trench-coat Burberry
Développé pour l’armée britannique au début du XXe siècle, le trench-coat Burberry était destiné à protéger les soldats des intempéries tout leur en assurant une certaine aisance de mouvement. Fabriqué en gabardine, un tissu imperméable breveté par Thomas Burberry, il a progressivement été intégré au vestiaire civil. Sa coupe structurée et ses codes visuels - ceinture, épaulettes, doublure tartan - en font aujourd’hui une pièce récurrente des collections de la marque.
La montre Oyster de Rolex
Lancée en 1926, l’Oyster est présentée par Rolex comme la première montre-bracelet étanche, grâce à un boîtier hermétique vissé. Pour en démontrer la résistance, la marque organise en 1927 une opération marketing autour de la traversée de la Manche par la nageuse Mercedes Gleitze, qui porte le modèle au poignet. Un garde-temps iconique devenu un standard de la collection Rolex.
Le 2.55 de Chanel
Imaginé par Gabrielle Chanel en 1955, le 2.55 se distingue comme l’un des premiers sacs à bandoulière pour femmes, à une époque où les modèles se portaient à la main. Son format rectangulaire, sa chaîne métallique et son fermoir "Mademoiselle" en font un modèle reconnaissable. Régulièrement réédité, il reste un repère de l’histoire de la maroquinerie de luxe et une pièce centrale de l’héritage Chanel.
Les mocassins Horsebit de Gucci
Lancé en 1953, le mocassin Horsebit de Gucci introduit un détail devenu emblématique : le mors en métal inspiré de l’univers équestre. Conçue initialement pour un usage formel, cette chaussure s’impose dans les décennies suivantes comme un standard du vestiaire masculin puis féminin. Elle incarne une vision italienne du chic utilitaire et continue de figurer au cœur des collections de la maison.
Le Speedy de Louis Vuitton
Introduit dans les années 1930, le Speedy est l’un des premiers sacs pour femme en toile monogrammée de la maison Louis Vuitton, dérivé du modèle de voyage Keepall. Compact, léger et doté de deux poignées arrondies, il accompagne le tournant de la marque vers une maroquinerie plus urbaine. Popularisé dans les années 1960 par Audrey Hepburn, qui en commande une version plus petite, le Speedy reste l’un des modèles les plus diffusés et reconnaissables de la marque.