
Désirabilité VS Résonance : la nouvelle boussole pour réveiller le luxe
Publié le par Eric Briones
Scandales à répétition chez les sous-traitants du luxe en Italie qui questionnent la valeur réelle de l’objet…
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Transformations radicales de leadership chez Kering…
Le luxe s’agite, les gros titres s’enchaînent. Mais la vraie question est ailleurs : quelle résonance ces bouleversements ont-ils auprès des clients du luxe ?
Depuis des décennies, l’industrie du luxe ne jure que par un seul indicateur : la désirabilité.
Elle est sa boussole unique. Elle conditionne les bonus, elle sauve parfois la tête d’un CEO en panne de croissance, elle rythme les décisions stratégiques.
Mais cette obsession a ses limites.
La désirabilité, c’est l’ivresse d’un instant.
Elle séduit par le désir, mais le désir passe.
Elle repose sur des stimuli extérieurs, qui saturent : logos hypertrophiés, collaborations en cascade, campagnes omniprésentes.
À force de sanctifier cette métrique, le luxe s’est enfermé dans une logique court-termiste.
Le résultat est connu : une luxe fatigue qui ne fait plus débat, elle est systémique
Changer de boussole est donc vital. Mais proposer une nouvelle data peut d’abord sembler une source de stress : le changement sort de la zone de confort, il bouscule des équilibres internes, parfois même des carrières. Et pourtant, c’est indispensable.
L’indispensable mesure de la Résonance
Car la résonance agit à un autre niveau. Elle ne réduit pas l’acheteur à un segment CRM, elle le considère comme une personne.
Elle ne s’éteint pas avec la prochaine tendance, elle se construit dans le temps long.
Elle ne cherche pas seulement à séduire, elle élève, elle transforme.
C’est sur cette conviction que nous avons, avec Ipsos, construit une équation exclusive de la Résonance, articulée autour de 4 dimensions : Esthétique, Produit, Retail et Culturel.
Événement : Dissonance, Résonance & Nouveaux Luxes à la Sorbonne
Nous aurons le plaisir de la dévoiler lors d’une conférence exceptionnelle le 30 septembre à 19h à la Sorbonne, avec :
- Alexandre Guérin, Directeur général Ipsos BVA,
- Géraldine Michel, Directrice de la Chaire Marques, Valeurs et Société, Sorbonne,
- Catherine Spindler (Présidente Europe & Middle East Sephora)
- Pauline Laigneau (Co-fondatrice Gemmyo)
Cet événement sera l’occasion d’ouvrir un nouveau chapitre : passer d’un luxe qui mesure son pouvoir de séduction à un luxe qui mesure sa capacité de résonance. Un luxe qui ne se contente pas de séduire, mais qui réveille.
Les places sont limitées.
