
LVMH fait le bilan de l'Exposition Universelle 2025
Publié le par Pauline Duvieu
Le groupe de luxe s'est réjoui de l'affluence au Pavillon France lors de l'Exposition Universelle 2025, qui s'est achevée le 13 octobre. Cinq marques emblématiques de LVMH étaient présentes pour faire rayonner l'art et l'artisanat haut de gamme tricolore.
4,7 millions de visiteurs au sein du pavillon France
L'heure est au bilan. Après six mois d'ouverture, l'Exposition Universelle 2025, organisée à Osaka au Japon, a fermé ses portes le 13 octobre dernier. Porté par le thème "Concevoir la société future pour nos vies", l'événement tendait à réfléchir sur l'avenir du globe à la façon d'un laboratoire vivant pour le peuple, avec plusieurs sous-thèmes : Sauver des vies, Donner du pouvoir aux vies et Connecter les vies.

Alors que 22 millions de billets ont été vendus selon des sources officielles et que plus de 27 millions de personnes se sont rendues sur les lieux, le pavillon France a su conquérir le public avec son message d'unité et de cohésion : l'Hymne à l'amour. 4,7 millions de visiteurs ont foulé la zone dédiée à l'hexagone, stratégiquement placée à l'entrée de l'Exposition Universelle. Toujours dans l'optique de promouvoir l'art et l'artisanat français sur la scène internationale, LVMH, partenaire du pavillon, s'est particulièrement réjoui de ces scores.
Cinq maisons LVMH pour représenter le pays
Ayant massivement investi dans ce corner tricolore, le groupe de luxe, premier employeur privé français au Japon avec 12 000 salariés, y avait implanté cinq de ses maisons les plus emblématiques. Parmi elles, on retrouvait "Louis Vuitton et Dior, présentes dans des espaces mêlant art et tradition au sein de l’exposition permanente ; Céline et Chaumet, participant aux expositions temporaires ; et Moët Hennessy, partenaire hôtelier du Pavillon".

Pendant six mois, Louis Vuitton a présenté une "bibliothèque" de 85 malles dans une scénographie imaginée par l'architecte japonais Shohei Shigematsu-OMA. Une installation immersive sous forme de vidéo, par l'artiste Daito Manabe, invitait les visiteurs à apprécier cette œuvre d'une nouvelle manière, ancrée dans le thème du futur. De son côté, Dior a dévoilé une installation de 400 toiles blanches avec trois versions du tailleur Bar, des flacons de parfum en impression 3D, des chaises médaillons et le sac Lady Dior de Kazuyo Sejima. Celine a proposé une exposition temporaire sur des réinterprétations du logo de Triomphe par les artistes japonais Hikoju Makie et Soshi Nakamura, tandis que Chaumet a valorisé la nature dans une expérience immersive marquée par ses motifs naturalistes signatures.

Autant d'espaces qui ont permis à la firme de célébrer les échanges culturels entre les deux nations, elle qui a attribué début septembre le Prix LVMH 2025 pour les Jeunes Créateurs de Mode au styliste japonais Soshi Otsuki. En 2024, l'entreprise a réalisé 9% de son chiffre d'affaires dans le pays du soleil levant, soit environ 7,5 milliards d'euros. Selon une étude du cabinet Bain publiée en début d'année, le marché du luxe au Japon était estimé à 33 milliards d'euros la même année, en hausse de 12 à 13%. Des chiffres qui font du pays la région à la plus forte croissance dans l'industrie haut de gamme.
