Kering Eyewear intègre Valentino à son portefeuille de lunettes de luxe
Publié le par Journal du Luxe
Le spécialiste de l'eyewear haut de gamme officialise un accord stratégique avec la Maison de mode italienne. Un partenariat qui marque une nouvelle étape dans le rapprochement entre les deux entités et confirme la montée en puissance de Kering Eyewear sur le marché mondial de la lunetterie de prestige.
Un partenariat stratégique effectif dès 2026
À compter du 1er janvier prochain, les lunettes de soleil et de vue griffées Valentino seront désormais conçues et distribuées par Kering Eyewear. Cette collaboration, dont la durée contractuelle n'a pas été précisée, se veut néanmoins marquer "le début d'un partenariat de long terme", indiquent les deux entités.
"En alliant la créativité unique et le style emblématique de la Maison Valentino à l'expertise de Kering Eyewear dans la fabrication et la distribution de lunettes de luxe, nous travaillerons ensemble pour faire rayonner encore davantage l’expérience Valentino Eyewear", précise Riccardo Bellini, nommé cet été à la direction générale de Valentino.
Une nouvelle étape vers l'alliance de Kering et Valentino
Avec l'arrivée de Valentino, Kering Eyewear entend muscler son portefeuille de références qui compte déjà une quinzaine de Maisons partenaires parmi lesquelles Gucci, Cartier, Saint Laurent, Bottega Veneta ou encore Alexander McQueen, ainsi que ses marques en propre : Lindberg, Maui Jim et Zeal Optics. Kering Eyewear, sujet d'une étude de cas à Harvard, devrait également prochainement se lancer sur le marché des lunettes connectées avec Google.
Ce rapprochement se fait aussi le reflet des liens qui unissent Kering, propriétaire de Kering Eyewear, à Valentino. En 2023, le groupe de luxe avait en effet pris une participation de 30% dans Valentino auprès du fonds d'investissement qatari Mayhoola, pour un montant de 1,7 milliard d'euros.
La semaine dernière, Kering - qui a vu ses ventes se replier de -15% au premier semestre 2025 - avait indiqué avoir obtenu une prolongation du délai lui permettant de racheter les 70% de parts restantes : alors que le groupe accueille ces jours-ci son nouveau directeur général Luca de Meo, cette option d'achat est repoussée à 2029.