Swarovski : des bijoux proposés à la location.

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La marque autrichienne se lance dans la location joaillère : elle vient de lancer un programme qui permet d’emprunter ses créations sur une période de 4 à 20 jours.

L’initiative en phase de test aux Émirats Arabes Unis

"Play Up The Light" : c’est le nom donné à ce nouveau service proposé par la marque de joaillerie. Pour un événement ou des vacances, il est désormais possible de louer une des pièces Swarovski pour 20% à 50% du prix du bijou. L’ensemble de la collection est proposée, notamment les modèles phares Constella, Dextera, Florere, Matrix, Mesmera ou encore Millenia.

Le service est disponible pour le moment uniquement aux Émirats Arabes Unis, via le site rent-swarovski.ae ou directement en boutique, au Dubaï Mall. Un test stratégique dans cette région du globe qui compte un nombre croissant de personnes fortunées.

Il s’agit aussi pour Swarovski de se positionner comme une marque pionnière de l’économie circulaire, qui peut par la même occasion élargir son portefeuille client, en proposant des prix attractifs auprès, notamment, de la jeune génération. Selon le dernier rapport True-Luxury Global Consumer Insight 2023, réalisé par BCG et la Fondation Altagamma, les millennials et la génération Z jouent un rôle de plus en plus important dans l'industrie du luxe. Ils devraient représenter 75 % des acheteurs de produits haut de gamme en 2026. Sensibilisés aux problèmes environnementaux, ils consomment pour autant, 15 % de plus que les autres tranches d'âge.

La location est un service assez peu développé dans l’industrie du luxe. On se souvient de quelques tentatives, notamment celle de Burberry en 2021 qui proposait en partenariat avec la plateforme My Wardrobe HQ la location de ses plus belles pièces. Une initiative imitée quelques mois plus tard par la marque Tommy Hilfiger.

Pour autant, les grandes maisons tardent à proposer ce service directement via leurs boutiques ou site marchand. Les clients du secteur du luxe sont-ils encore trop attachés à la notion d’acquisition ? La notion de rareté serait-elle trop bousculée par ce genre de projet ? Preuve que le secteur a encore du chemin à parcourir pour faire rimer luxe et économie circulaire.

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