Publicité : afflux inédit de marques beauté sur le marché publicitaire en 2024
Publié le par Anaïs Clavell
Le secteur de la beauté affiche une dynamique publicitaire sans précédent. Selon la dernière étude de Kantar Media, l’année 2024 a enregistré un nombre record d’annonceurs. Un boom largement porté par l’arrivée de nombreuses petites marques, venues bousculer les codes et intensifier la concurrence.
Le secteur de l'hygiène-beauté est le 5ème marché publicitaire en France
En 2024, les marques beauté ont boosté leur visibilité en investissant dans la publicité. C’est ce que révèle le dernier rapport de Kantar Media, spécialiste en stratégie média. Avec un total de 2,7 milliards d’euros bruts investis dans les cinq principaux médias (télévision, radio, presse, affichage et display), le secteur de l'hygiène-beauté s’est imposé comme le cinquième marché publicitaire en France, représentant 6,4% de part de voix. Une progression de 7% par rapport à l'année 2023, bien au-dessus de la moyenne nationale qui est à +0,7%.
Une croissance poussée par les leaders du marché, L'Oréal, Unilever, Beiersdorf et Procter & Gamble affichant tous des croissances à deux chiffres, mais également grâce à la montée en puissance de nouveaux annonceurs sur le marché. D'après le rapport Kantar Media, de nombreuses petites marques sont très actives sur le display (bannières, images, vidéos internet) mais aussi, et surtout, sur les réseaux sociaux. Facebook, Instagram, TikTok sont devenus des canaux de communication privilégiés pour les marques au budget limité qui peuvent ainsi toucher leur cible à moindre coût. Un phénomène particulièrement intense dans le secteur beauté : "on recense aujourd’hui davantage d’annonceurs actifs sur les quatre principales plateformes sociales que sur les cinq grands médias traditionnels réunis", indique Kantar Media.
Enfin, plus surprenant encore, le rapport met l’accent sur le recul net en 2024 – -26% – des investissements publicitaires de la part des marques beauté autour des engagements RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Un chiffre qui traduit une baisse d’intérêt – ou du moins de priorité – pour cette thématique dans les prises de parole des marques. Moins de campagnes valorisent aujourd’hui les actions environnementales, durables, éthiques ou sociales des entreprises, au profit d’une communication plus recentrée sur le produit ou l’innovation.