
Kering limite le recul de ses ventes sur son troisième trimestre 2025
Publié le par Journal du Luxe
Au prémices de sa stratégie de renouvellement, le groupe de luxe témoigne d'une légère dynamique de reprise sur l'ensemble de ses Maisons.
Un chiffre d'affaires trimestriel à 3,4 milliards d'euros
Avec un chiffre d'affaires à un peu plus de 3,4 milliards d'euros, Kering a vu ses ventes reculer de -5%, à taux comparables sur la période de juillet à septembre 2025. Cette dynamique témoigne d'une progression favorable après un premier semestre en repli de -15%.
Au détail des Maisons, Gucci a pesé pour près de 40% du chiffre d'affaires trimestriel avec des ventes à 1,3 milliard d'euros, en recul de -14%, contre -25% au premier semestre.
Saint Laurent est en recul de -4%, à 620 millions d'euros, là où Bottega Veneta maintient une croissance à +3%. Le chiffre d'affaires des autres Maisons - parmi lesquelles Balenciaga et Alexander McQueen - est quant à lui en progression de +1%, à 652 millions d'euros.
Une entrée dans le renouveau de Meo
Ces résultats s'inscrivent dans un contexte d'importants changements dans la direction artistique de plusieurs des griffes du groupe avec la nomination de Demna chez Gucci, de Pierpaolo Piccioli chez Balenciaga ou encore de Louise Trotter chez Bottega Veneta. Les premières collections de ces designers ont été dévoilées lors de la dernière saison de Fashion Weeks et leur accueil en boutiques devrait considérablement jouer sur la dynamique des ventes de ces prochains mois.
"La performance de Kering au troisième trimestre, bien qu'en nette amélioration séquentielle, demeure en deçà de celle du marché. Cela renforce ma détermination à agir à tous les niveaux de l'entreprise afin de redonner à nos Maisons et à Kering la place qu'ils méritent. Nous travaillons sans relâche à notre redressement, comme en témoignent nos récentes décisions", indique Luca de Meo, arrivé officiellement à la direction générale du groupe en septembre dernier.
Nommé avec pour objectif de redresser Kering, en repli depuis plusieurs saisons, l'homme d’affaires - ex PDG de Renault - a amorcé une série de décisions stratégiques au sein du groupe parmi lesquels des remaniements managériaux ou encore la cession de la Division Beauté à L'Oréal.
