À quoi ressemble le logo de Dior version 2025 ?

Publié le par Journal du Luxe

Sous l'impulsion de son nouveau directeur artistique Jonathan Anderson, la Maison de couture s'offre une revisite de son lettrage. Un acte symbolique qui puise son inspiration dans l'histoire de la marque.

DIOR versus Dior

Le changement s'était déjà fait sentir en juillet dernier, lors de la présentation du premier défilé masculin de Jonathan Anderson pour Dior. Aperçu sur des visuels de teasing mais aussi sur des étiquettes et autres détails textiles sur le podium, le logo Dior version 2025 s'est depuis officiellement imposé dans les campagnes de la Maison, dont celle du sac bestseller Lady Dior.

©Dior
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Un changement confirmé cette semaine à l'occasion de la présentation de la première collection Femme de Dior par Jonathan Anderson. Exit le logo "DIOR" et ses quatre lettres majuscules : introduit en 2018, celui-ci laisse désormais place à une typographie privilégiant un "D" capital suivi de lettres minuscules.

©Dior

Un choix significatif

L'inspiration derrière cette police n'a rien d’anodin : créé au 18ème siècle par le graveur français du même nom, le lettrage "Cochin" fût celui retenu par Christian Dior lui-même en 1946. Un choix esthétique certes, mais aussi une illustration de l'attachement du couturier-fondateur à la création française alors qu'à l’après-guerre les polices disponibles étaient davantage originaires du Royaume-Uni ou des Pays-Bas, comme le rappelle Jonathan Anderson au micro du journaliste de mode Loïc Prigent.

Un marqueur stratégique pour Dior

Cet ajustement de logo intervient alors que la Maison Dior aborde un tournant stratégique de son histoire. En revenant officiellement à ce lettrage patrimonial, la griffe entend ici faire preuve de réassurance, d'ancrage et d'attachement aux fondamentaux à l'heure où authenticité et pertinence de marque doivent rimer avec renouveau artistique.

L'adoption de lettres minuscules par ailleurs, laisse supposer l'entrée dans une ère créative aux codes plus discrets, moins ostentatoires et plus ludiques, qui pourrait notamment trouver écho auprès des nouvelles générations de consommateurs.

par Journal du Luxe