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« Recruter un alternant PSL, c'est parier sur le futur de votre Maison » Pierre Kalaijian, Paris School of Luxury
Publié le par Journal du Luxe
À la croisée de l’école, du laboratoire d’idées et de l’agence créative, Paris School of Luxury bouscule les codes de la formation dans le secteur.
Pour "La Salle des Talents", son Directeur et Cofondateur, Pierre Kalaijian, revient sur la vision singulière qui anime l’établissement : une pédagogie du réel, pensée avec les Maisons de luxe et pour une génération qui refuse d’être spectatrice. Entre modèle "École-Agence", collaborations concrètes avec les marques et montée en puissance de l’alternance comme levier stratégique de recrutement, il dévoile comment PSL forme non pas des observateurs… mais des contributeurs déjà opérationnels.
Journal du Luxe
D’où vient l’ADN si particulier de Paris School of Luxury ?
Pierre Kalaijian
Paris School of Luxury est née d’une conviction simple : le luxe ne s’apprend pas dans les livres, il se vit. Nous avons voulu créer une école qui soit à la fois un lieu d’apprentissage, d’expérimentation et de création. Une école du réel, connectée à la société et à ses mutations.
Depuis sa fondation, nous observons que les jeunes talents du luxe ne veulent plus simplement "intégrer" une maison, mais la réinventer. PSL, c’est cette rencontre entre rigueur académique et énergie créative d’une génération qui veut bouger les lignes dans une industrie du luxe en transformation profonde.
Journal du Luxe
Vous parlez souvent du concept d’"École-Agence". Comment cela se traduit-il concrètement ?
Pierre Kalaijian
C’est un modèle pédagogique inédit qui fait notre fierté., pensé en WinWin avec l’industrie du luxe. Nous avons transformé l’école en agence de création et de réflexion stratégique - 100% Gen Z- au service du secteur du luxe.
À travers les Creative Weeks, nos étudiants travaillent directement pour les marques, les maisons et les agences. Pendant une semaine, ils deviennent une task-force créative : ils analysent, conceptualisent, produisent et livrent des idées concrètes à de vrais clients. Ce format a déjà donné naissance à des collaborations marquantes. Jeudi dernier par exemple, la maison Gemmyo a confié à nos étudiants la conception de sa nouvelle campagne, révélée grandeur nature au 117 Boulevard Saint-Germain et déclinée Online et Offline. Ce n’était pas un exercice académique mais une création opérationnelle, menée en dialogue avec Pauline Laigneau et ses équipes lors duquel nos étudiants ont repensé la narration visuelle de la marque.
Autre exemple : les Sprint avec Epsilon, où nos talents ont pu explorer les nouveaux territoires de l’engagement client à l’ère de l’IA générative. En quelques jours, ils ont produit des concepts que l’agence a ensuite intégrés à ses réflexions internes.
Ces expériences incarnent notre philosophie : PSL ne forme pas des observateurs, mais des acteurs. Nos talents n’apprennent pas le luxe - ils y contribuent déjà, avec leur regard, leur spontanéité, leur audace et nos méthodes.
Journal du Luxe
Le contexte économique actuel rend le recrutement parfois complexe. Pourquoi miser sur ces jeunes talents en alternance ?
Pierre Kalaijian
Parce qu’ils sont prêts. Prêts à apprendre, à s’engager, à créer de la valeur.
Dans une ère où le luxe cherche du sens et de l’énergie neuve, l’alternance est un formidable levier. Les aides de l’État permettent - encore - aujourd’hui de recruter des profils qualifiés, formés au plus haut niveau - nos étudiants visent un diplôme RNCP Niveau 7 (Manager des stratégies luxe, mode et beauté) tout en construisant un vivier de futurs collaborateurs.
Nos talents sont passionnés, curieux, rigoureux. Ils ont cette double compétence rare : une immense culture mode-luxe, une compréhension des nouveaux enjeux sociétaux et surtout une maîtrise des outils du monde contemporain.
Recruter un alternant PSL c’est parier sur le futur de votre Maison.
Article réalisé dans le cadre de l’opération "La Salle des Talents", en partenariat avec le Journal du Luxe.