De la vigne à la dégustation, la sincérité d’une expérience VIC chez LOUIS XIII

Les maisons de luxe ont cette capacité d’attraction liée, entre autres, au fait de faire vivre à quelques happy few des expériences hors du commun. Afin de s’immerger dans le monde du Cognac LOUIS XIII, direction le terroir de Grande Champagne et le petit village de Juillac-le-Coq où se trouve une partie du vignoble et le lieu de production du précieux nectar.

Le terroir avant tout…

C’est ici que débute l’expérience et la longue vie de ce noble produit. L’accueil par la Maison donne le ton : ici, on prend le temps de savourer les bonnes choses avec un déjeuner au milieu du vignoble. Tout comme l’élaboration du cognac, les découvertes se font petit à petit… L’immersion débute par la visite du pressoir puis des alambics. Là où le client commence son parcours extraordinaire, réside dans la découverte des composants. Ici on y découvre un vin nouveau, d’à peine un mois, qui le compose ; puis dans la foulée, la dégustation de l’eau-de-vie nouvelle (2024 en l’occurrence) où l’on sent déjà toute la noblesse du produit... À chaque stade, c’est une immersion réelle et sincère que l’on vit. Cette proximité n’a pas de prix, puisqu’en soi, ces visites ne sont pas ouvertes au public et ne s’organisent uniquement sur invitation de la Maison. Ces "découvertes/masterclass" représentent d’ailleurs, selon Agility, la demande d’expérience de marque la plus forte de la part des cibles UHNWI sur les marchés US, Chine, UK et Inde en 2024. Ce besoin de reconnecter avec les maisons à travers leurs experts est une demande majeure des tops clients.

Ces années qui valent de l’or…

Nous poursuivons l’aventure au sein des chais de la Maison, dont un spécialement dédié au LOUIS XIII. C’est à partir de ce moment que la découverte du cognac se rapproche véritablement d’une forme de procession sacrée. Évidemment, n’entre pas qui veut dans ce temple rempli de tierçons centenaires (fûts historiques du cognac) pour y découvrir les différentes eaux-de-vie qui vieillissent paisiblement dans leurs contenants en chêne précieux. Du temps, il en faut, et même beaucoup — parfois plus d’un siècle — pour laisser vieillir et enfin réaliser l’assemblage dont la signature gustative reste identique depuis sa création en 1874. On se retrouve alors enveloppé d’une odeur extrêmement singulière, composée des vapeurs d’alcool mélangées avec le chêne, laquelle pourrait ressembler à du pruneau confit. Cheminer parmi les fûts est une expérience hors du commun et, ici et là, certaines eaux-de-vie qui les composent ont d’ores et déjà parcouru des décennies..

La communion sincère

Enfin, il était temps d’arriver à la troisième étape : le Domaine du Grollet, berceau de LOUIS XIII. Dans ce domaine demeurent les témoignages de la production du cognac durant la première moitié du XXe siècle. Le visiteur a véritablement l’impression d’entrer dans un endroit figé, à l’abri des regards et totalement secret. On y découvre notamment les deux premières collections d’Art de la Table LOUIS XIII, Ode à la Matière et Ode au Temps, développées en collaboration avec la Maison de porcelaine J.L Coquet.

À travers cette diversification, la Maison a souhaité créer une expérience de table complète, au-delà du moment de dégustation, qui reflète aussi le savoir-faire porcelainier français et la proximité du Cognac LOUIS XIII avec les plus grandes tables du monde.
Enfin, a lieu le moment de communion solennelle : la dégustation du LOUIS XIII. Une fois le rituel de service réalisé à travers la pipette, qui dépose le cognac dans les verres en cristal Baccarat, la dégustation peut commencer. Pour quiconque, même habitué aux fastes, ce moment ne peut être qu’inoubliable à la vue de la conjonction des éléments qui entrent en relation à ce moment précis. Ici, nous parlons de la sincérité du moment qui se joue entre le produit qui se révèle enfin et les hommes qui l’entourent.

En résumé, les rares clients qui ont la chance de découvrir ce moment gardent une trace mémorielle forte et renforcent tous leur attachement à la maison. Cela se joue notamment à ces notions de vérité et de sincérité franche qui émergent lors de ces rencontres. Le client a la sensation de véritablement se connecter à un produit qu’il admire et d’avoir une relation directe avec lui. Cette perception est nettement plus forte, d’ailleurs, sur le lieu d’élaboration qu’elle ne peut l’être, même dans une boutique de la maison. C’est pour cette raison que j’estime très important le fait de recevoir ses clients en happy few de cette manière. Quel que soit le produit de luxe, le produit rare doit recevoir ses clients d’une façon tout aussi exceptionnelle, où le partage et l’hospitalité règnent en maître.

Garder ses portes quasi fermées fait partie du territoire du rêve qui accompagne le produit de luxe, et ce moment en est le parfait représentant.

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